Lors du ramadan, les égyptiens aiment illuminer les rues de lanternes multicolores "Fanous Ramadan"

Les Fanous font donc leur apparition dans les boutiques du Caire.

Il y a les versions classiques

Mais aussi cette années la version révolutionnaire,

Et comme toujours les "made in china".

Cette année  encore, les rues seront illuminées pendant les nuits du Ramadan

C’est dans une ruelle du quartier très fréquenté d’Attaba, que se sont regroupés les luthiers du Caire.

Dans leurs ateliers, pas plus grand qu’un garage, les artisans fabriquent des « ouds »  de la première languette de bois à l’instrument joliment décoré et verni.

Ces cousins de notre guitare possèdent 10 cordes. Ils sont très répandus en orient.

Dans un coin, semblable à des tortues échouées, quantités de luths attendent les soins de leur luthier.

Amis musiciens, vous serez toujours bien accueillis chez ces artistes du bois…

Peut-on  envisager Hurgahda sans ses bateaux ?

Du petit glass boat qui nous emmène près d’un récif poissonneux, au bateau de croisière sur lequel on vit en autarcie pendant 15 jours, ces embarcations nous sont indispensable pour découvrir les merveilles de la mer Rouge.

Pratiquement tous ces bateaux sont en bois. Les maîtres d’œuvre de ces embarcations sont pour la plupart originaire de la région de Rosette dans le delta du Nil. A l’origine ils fabriquaient des bateaux de pêche pour la mer Méditerranée. Avec le développement du tourisme ils ont adapté leurs techniques aux besoins de leurs nouveaux clients. Que dire de la responsabilité qui pèse sur les épaules de ces artistes. Malgré le manque apparent de plans et de calculettes, le résultat nous enchante toujours.

Ces gros squelettes de bois qui ressemblent tant à des baleines échouées vont devenirs de magnifiques yachts équipés avec tout le confort moderne.

Le bois donne à ces bateaux une âme qui manque aux bateaux en acier ou en fibre.

Pour admirer ces impressionnantes constructions outre la région de Rosette, il y a en Mer Rouge des chantiers à Suez  et au Sud de Safaga. A Hurghada nous trouvons des calles sèches où les bateaux viennent se faire une cure de jeunesse tous les 6 à 10 mois.

C’est à un voyage hors du  temps que je vous convie aujourd’hui.

A la sortie du Caire historique (le quartier de Khan el Khalili) en passant sous la monumentale porte Bab el futuh, on trouve le quartier des souffleurs de verres.

Rue paisible, bordée par les fabricants de chichas, la maison du souffleur ne peut nous échapper. Très étroite, elle est décorée de verre du trottoir au toit. Pas un centimètre carré de cette maison n’est pas en verre !

Très bien accueillis par la famille nous visitons leur palais. J’ai l’impression de déambuler dans un décor de films de Walt Disney, dans ce petit escalier étroit qui nous emmène vers de nouvelles merveilles.

Un petit four ce trouve sur le toit mais il ne fonctionnait pas lors de notre visite. Heureusement car la température vers midi au mois d’août était suffisamment chaude.

C’est avec mille et une précautions (et oui, il s’agit de verres entassés les uns sur les autres) que nous déambulons dans tout les recoins. Des verres, des vases, des assiettes, des boules de noël, des gadgets, des lampes de toutes sortes, des récipients de toutes formes et de toutes couleurs. Tu prends ce que tu veux nous explique le patriarche. Et bien nous l’avons écouté.

Cette visite nous a confirmé que le savoir faire des artisans ne doit pas être oublié, leurs articles sont beaucoup plus jolis que les souvenirs chinois que l’on trouvent actuellement dans le commerce et il sont vraiment moderne dans nos intérieurs.